mardi 28 octobre 2014

Celle qui avait la flemme...

Buongiorno!

me revoici sur mon "blog"... je ne suis définitivement pas une vraie blogueuse mode.

Mais j'avais envie d'écrire un nouvel article!

Du temps s'est écoulé, et je me réjouis de voir la question de l'éthique et de la consommation de mode responsable émerger sur les blogs de Coline, Garance et Tendances de mode par exemple.

Autour de moi de plus en plus de personnes s'intéressent à la question du "made in" et je trouve ça hyper positif. De mon côté, j'ai cette habitude:

Je regarde systématiquement les étiquettes des vêtements qui me plaisent. Et il m'arrive très régulièrement de dire aux vendeurs que j'aurais bien acheté tel ou tel article si il n'était pas fabriqué au Cambodge, au Vietnam ou en Chine.

Cet été j'avais craqué sur un maillot de bain chez Princesse Tam Tam. 79€. Made in China.
Il me plaisait vraiment beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup. J'ai failli craquer. Je me suis adressée à la responsable du magasin, et je lui ai demandé de faire remonter l'information (j'ai travaillé dans la vente de prêt à porter, je sais qu'il y a des responsables régionaux qui bossent pour les marques, et qui leur font remonter des infos aux siège).

Pensant qu'il s'agissait d'une méfiance de ma part concernant la qualité du produit, cette charmante dame me répond qu'il y a un cahier des charges très strict à respecter pour les fabricants, même en Chine. Je lui ai répondu "Ok mais c'est l'exploitation des ouvriers qui me dérange. Payer 79€ pour un maillot de bain qui vous revient quoi? 10€ à fabriquer? En exploitant la misère humaine, personnellement je refuse de participer. Je préfère mettre 50€ de plus et être sûre de la qualité du produit ET des conditions de fabrication". "Très bien madame, je ferai remonter l'information". Merci, au revoir.

J'ai bien conscience que mon petit acte isolé ne va pas transformer le monde du commerce... Et j'ai que tout le monde n'a pas les moyens de mettre plus cher dans des articles de meilleure facture et fabriqués dans des conditions de travail décentes ( quoi que... acheter moins mais mieux, ça revient presque au même prix chez moi). Mais je me dis qu'au moins je suis en accord avec mes principes. Et que si nous sommes 5, 10, 50 ou plus à répéter la même chose aux vendeurs, vendeuses, responsables de boutiques, peut être qu'un jour... Douce utopie...

Love :)




jeudi 6 mars 2014

FASHION DETOX: MODE D'EMPLOI

Bonjouuuur! 

Comme promis je vais aujourd'hui balancer mes recettes pour acheter moins de vêtements, acheter mieux, et sortir de la compulsion. Evidemment, ça n'est pas une recette miracle, juste ma modeste contribution auprès de celles qui veulent sortir de la compulsion, si quelques idées peuvent aider... 

C'est parti!


#1 : Arrêter les abonnements aux magazines féminins. Glamour, Elle, Cosmo etc. Trop de sollicitations, trop de tentations. Souvent je flashais sur un look et je partais à la conquête de la tenue complète... ouais personnalité de ouf hein. Idem pour les newsletters de la redoute, place des tendances, les différentes marques... à chaque offre spéciale ou offre promotionnelle, j'achetais, parce que c'était moins cher , mais oui bien sûr... On achète souvent parce qu'on nous propose des choses à acheter. C'est mathématique, moins de propositions = moins d'achats.


#2: Lister tout ce qu'on achète, par mois, avec le prix en face. RADICAL. Mois par mois, j'ai scrupuleusement noté tout ce que j'achetais. Au bout de quelques semaines, j'ai fait l'addition. Assez surprenant de savoir enfin combien on dépense vraiment dans les sapes; ça calme grave. Vient ensuite ce moment où tu fais la conversion, en te disant que tu aurais pu te payer ce beau voyage à l'autre bout du monde, où investir dans ce sac Chanel dont tu rêves depuis des années mais que tu penses au dessus de tes moyens. Alors que si tu gérais mieux tes finances... 


#3: toujours remettre l'achat à plus tard: si c'est une pièce qui me plaît vraiment, j'y repenserai, et je reviendrai l'acheter, et ça me fera plaisir. Si je l'oublie vite, j'aurais économisé de l'argent... 


#4: organiser sa vie sociale! laisser le moins de temps libre possible, se prévoir des après midi entre copines, aller au cinéma, lire un bouquin, faire du bénévolat, se mettre au sport, prévoir un restau, aller au musée. Il y a tellement de choses à faire plus intéressantes que le shopping!


#5: rédiger sa wish list de vestiaire ideal: un joli carnet, et on s'y met. Le vestiaire ideal selon moi c'est un ensemble de pièces qui s'assemblent parfaitement les unes aux autres. Des pièces intemporelles. Des vêtements de qualité, que l'on aura plaisir à porter et reporter. Des pièces iconiques, que l'on trouve trop chères, mais qu'on ne désespère pas de s'offrir un jour. C'est important de rêver! Et on s'y tient! Il m'est souvent arrivé de sortir ma liste pendant un shopping, afin de me mettre des "balises", ne pas acheter n'importe quoi, avoir un cap en quelque sorte. Voici la mienne: 






Bon ok, il y a beaucoup de chaussures... A cette liste j'ajoute des hauts basiques, noirs, blancs, gris. Mais qui doivent être de très bonne qulité et si possible fabriquées en Europe (autre sujet que je souhaite aborder). La prochaine fois, je vous parle des lectures qui m'ont aidé à gérer ma consommation de vêtements.


Belle journée! 

mercredi 5 mars 2014

FASHION DETOX

.... où comment je suis sortie de la surconsommation de vêtements.



Comme de nombreuses jeunes femmes, j'ai, pendant plusieurs années, dépensé la majeure parties de mes (modestes) revenus dans la sape. Je ne pouvais pas passer en ville sans acheter quelque chose. Et étant donné que j'habitais en ville... j'achetais des vêtements presque quotidiennement.


Evidemment j'étais régulièrement à découvert (mon banquier ce complice de mon vice!). Je m'en rendais peu compte, car j'avais développé une stratégie: mes vêtements étaient dispersés, un peu chez mes parents, un peu chez mon mec, un peu chez moi, dans la cave etc. Mais petit à petit j'ai dû regarder les choses en face:



J'AVAIS UN PROBLEME.





Car c'était devenu une souffrance, je sais ça parait si futile, mais c'est vrai. La compulsion se rapproche un peu de la toxicomanie: tu adaptes ton emploi du temps en fonction de tes prises ( le shopping), allant jusqu'à décliner des invitations pour t'adonner à ton vice, tu ressens un manque quand ça fait trop longtemps que tu n'as pas eu ta dose, et une sorte de frénésie avant l'achat (l'excitation avant la prise de drogue!), le point culminant pour moi était ce moment où tu entrais le code de la CB... en évitant de trop réfléchir car tu sais que ça n'est pas bien... comme lorsque tu te shootes. Ensuite tu rentres chez toi, et tu culpabilises (oui la drogue tu sais que c'est mal mais tu ne peux pas t'en empêcher), tu caches tes achats à ton mec (comme un drogué peut cacher sa consommation), tu as honte mais tu sais que tu recommenceras car c'est plus fort que toi. Et finalement tu te rends compte que ça ne t'apporte rien... même la notion de plaisir a disparu. Tu traînes ta compulsion comme un boulet, mais tu n'as pas de solutions à part ne plus aller en ville, mais il y a toujours internet pour passer commande au cas où le manque se ferait trop fort, insupportable.

Puis vint le jour où j'ai déménagé... et là je me suis rendue compte des dégâts... cette montagne de vêtements devant moi... non je n'ai pas pu acheter tout cela... je n'en revenais pas: une centaine de paires de chaussures, dont certaines jamais portées. Des montagnes de t-shirts immondes, des tas de pantalons passés, des robes encore étiquetées... et des milliers d'euros dépensés, et le pire: pas une seule belle pièce que je pourrais reporter longtemps, transmettre à ma fille, que de la merde en tissus.


GINIES / SIPA


LA CLAQUE.


C'est à partir de ce moment que j'ai entrepris de me désintoxiquer de la sape. J'ai mis en place des choses très concrètes, mais ça je vous en parle dans le prochain post! ( et promis il sera en ligne très vite!).


#bisoulove#

mardi 21 janvier 2014

THE BLING RING

Bonjour bonsoir,


un petit post rapide sur le film de Sofia Coppola sorti il y a plusieurs mois déjà, "The Bling Ring". 





Bon, je l'avoue je n'ai pas trouvé le film transcendant, son seul intérêt est qu'il raconte une histoire inspirée de faits réels: des jeunes, plutôt "friqués moyen",  qui cambriolent des maisons de stars, Paris Hilton, Lindsay Lohan pour les plus connues, mais uniquement pour leur voler vêtements, sacs et bijoux de luxe! 

Je passe sur les détails, mais cela m'a tout de même fait penser qu'aujourd'hui, nombreux sont celles et ceux qui se sentent exclus car ils ne véhiculent pas la part de rêve vendue par les marques de luxe... dans le film on entend cette phrase "On voulait avoir l'impression d'avoir cette vie dont tout le monde rêve". Nous rêverions donc tous d'avoir plus ou moins la même "vie de rêve"? C'est à dire beaucoup, beaucoup d'argent, de vêtements, de sacs, de choses très très chères? Évidemment il faut également que tout le monde le sache donc on se photographie, on se photoshop, on porte des fakes pour faire croire que, on facebook, on instagram, et on se satisfait de l'envie suscitée chez l'autre. Envie de partager ces moments avec ses "amis"? Vanité oui...

Je parle ici de l'excès de vêtements de luxe, de bijoux et d'accessoires, car j'apprécie moi aussi les belles choses, mais ce film sait montrer le côté excessif véhiculé par les magazines et les stars, cette fascination exercée par des objets.

Cette débauche de sacs et de chaussures, qui valent des millions (oui oui des millions, avec les bijoux), donnerait presque envie de vomir et révèle l'absurdité de cette course aux vanités.

Ce qui m'amène au sujet des blogs mode. Au départ, on était dans le partage, le vrai. J' admirais le look de Betty ou de Pandora. Je filais à Zara essayer de trouver le t-shirt qui va bien vu sur Punky. De l'inspiration pure, rien à voir avec les magazines. Aujourd'hui, les "gros blogs" sont surtout des interfaces où s'accumulent fringues, chaussures de luxe, voyages à l'autre bout du monde, hôtels 5 étoiles... Je trouve qu'ils n'ont plus rien à voir avec la mode. Ils ont surtout quelque chose à voir avec les marques. Je ne mets pas tout le monde dans le même panier bien sûr (et j'ai la chance de pouvoir voyager régulièrement, donc point de jalousie dans mes propos). 

Bien sûr il y en a qui ont bien pris le virage "business" et on conservé le sens du style, des blogs où on revoit souvent les mêmes pièces revenir, et un vrai travail sur l'allure. Du coup ça met plus de temps mais je cherche des petits blogs où les filles aiment vraiment la mode, ont un sens du style, sans être sur une autre planète. Car quoi qu'on en dise, c'est une minorité de filles qui peuvent se payer régulièrement des sacs à 2000$ et des pompes à 500$. Ca n'est pas la vie de la française moyenne. Alors trève de complexes, les marques, c'est pas la mode!!!

Ont elles l'impression d'être un peu des stars et de toucher du doigt cette vie rêvée? Je leur souhaite si ça les rend heureuses... mais que ça ne fasse pas déprimer d'autres filles!

Bisoux doux